samedi 13 novembre 2010

Bol de café

Je travaille beaucoup beaucoup c'est temps-ci. Donc vendredi j'ai pris off jusqu'à midi. J'ai le goût d'un ptit dej au resto. Je me dirige vers le 4-14, coin St-Denis et St-Zotique. J'avais un livre en main et j'avais vraiment le goût de prendre mon temps.

Je demande un bol de café latte et j'ouvre Je voudrais qu'on m'efface de mamzelle Barbeau-Lavalette. Je lis quelques pages et je tombe sur quelque chose de tellement beau que je le relis cinq ou six fois.

"Elle est ce qu'il lui reste. On ne marche pas pareil quand on marche vers la seule chose qu'il nous reste."

Je suis ému et mon café arrive. "Il y a des gens qui peuvent lire dans le thé. Moi je sais lire dans le café. Dans le tien, la mousse du lait a formé un beau coeur. J'ai l'impression que tu vas trouver l'amour bientôt." que la serveuse me dit.

C'est la première fois que je mets les pieds dans ce resto et c'est la première fois que je vois cette serveuse. Mais je sens le réconfort, un peu comme si c'était Geneviève Bujold dans La turbulence des fluides qui me regarde.

En plus, le soleil était magnifique.

5 commentaires:

  1. Wow! Sans minimiser labeauté des mots de Barbeau-Lavalette, je trouve ça touchant une serveuse qui a le gutz de dire ça a un client.

    RépondreSupprimer
  2. Bullshit.

    Y'a presque toujours tout le temps des coeurs dans ma mousse de café.

    ;)

    RépondreSupprimer
  3. C'est peut-être commun pour une princesse, mais quand tu n'es qu'un vulgaire pion, c'est tout l'espoir d'un monde meilleur qui se retrouve dans ton café.

    RépondreSupprimer
  4. sérieusement, en ouvrant très grand mes yeux de princesse, je vois des coeurs partout.

    et encore plus sérieusement, je te le souhaite pour vrai, ton monde meilleur amoureux.

    RépondreSupprimer
  5. Marquise en passant, c'était pas de la cruise. C'était plus comme une "matante" qui te veut du réconfort...

    RépondreSupprimer