lundi 28 septembre 2009

"On va toujours trop loin pour les gens qui vont nulle part"

Les souvenirs sont savoureux.
Les entrevues de dimanches après-midi à Christiane Charette.
Les sessions d'autographes au 2e étage (qui est aussi disparu!) de La Boite Noire sur St-Denis, perdu dans la boucane de cigarette.
La présentation de 15 Février précédé du Temps des Bouffons au CVM.
Les lundis soirs tranquilles au Verre Stérilisé avec Luc Picard.
Tant de fois que je l'ai croisé, tant de timidité et pas capable de lui adresser autre chose qu'un signe de tête et un regard bien senti.

Quand il avait annoncé qu'il se retirait du cinéma (i.e. écoeurer de courir après les subventions), j'étais triste. Mais au moins, je le retrouvais dans les page de ICI ou sur internet de temps en temps. Mais là je suis en deuil.

"Quand un résistant tombe, dix autres se lèvent pour ramasser son arme".

Salut Pierre!

Est-ce que je peux recommencer à écrire?

Parce que oui, je le veux. À un certain point, ça brûle en dedans.
Mais est-ce que l'effort en vaut la peine? Je veux dire, je ne suis pas un naturel. Au hockey, derrière un kodak, dans la cuisine, oui. Mais devant un écran et un clavier, je ne sais pas.
Mais ça brûle, ça me manque.
Je me sens encore plus vide devant une table sans papier ni crayon, que devant une page blanche.

Est-ce que j'ai quelque chose à dire?